Mort subite des Orcs en 1492
Titre pour le moins alambiqué pour évoquer mes lectures de ce début d'été.
Dans l'ordre de lecture donc :
Je n'aime pas le personnage (Jacques Attali) mais il faut lui concéder qu'il est un très bon écrivain à l'écriture fluide et recherchée. Le travail historique de compilation, de recherches et de synthèse effectué dans ce bouquin est tout bonnement formidable.
1492 évoquait pour moi la pseudo découverte de l'Amérique et la chute de Constantinople mais rien de plus. En fait à la lecture de cet ouvrage on se rend compte que cette fin de XVième siècle est extrêmement riche, et ce, dans tous les domaines (politique, artistique, religieux etc).
Un livre passionnant qui se lit presque aussi vite qu'un roman.
Je le recommande fortement.
Changement de style pour suivre avec toujours autant de plaisir le parcours des orcs atypiques, qui réfléchissent et ont des rêves de retour aux origines. Il est toujours aussi plaisant de cheminer aux côtés de Stryke et de ses renards à la poursuites des instrumentalités.
Le scénario est commun pour de l'héroic fantasay, une quête par des héros seuls contre tous (avec un plan sous-jacent qui laisse augurer de futurs combats épiques). Le livre est rempli de fureur et de combat. Il est quand sympathique de suivre des orcs débarrassés de l'image d'épinal de grosses brutes sans cervelle, véhiculée par la machine games workshopienne.
Vivement le troisième opus.
Un peu de Blood Bowl (ça faisait longtemps !!). Ce troisième tome est plus maigre que les précédents, avec de nombreuses coquilles de traductions et surtout des fautes d'accord de temps assez déplorables (erreur de traduction ?). Quant au fond, on suit les pérégrinations de l'équipe des Bad Bay Hackers et de leur lanceur vedette. Une intrigue amoureuse digne des meilleurs soap opéra, le mal incarné (khorne) mais surtout l'ambiance des matchs de blood bowl avec la coupe du chaos, le dungeon bowl et le tournoi de l'épique magazine. Ce n'est sans doute pas le meilleur des trois et d'aucun pourrait le comparer aux romans de gare vite écrits et vite lus. Toutefois, le but n'est pas de lire du victor hugo mais de retrouver l'ambiance de Blood bowl et pour là c'est une réussite.
Il est vrai quand même que le livre donne l'impression d'une succession de moments forts (les matchs) liés les uns aux autres par une intrigue succincte. C'est le cas de nombreux romans mais là ça se sent sans enlever quand même le plaisir de lecture. Faut savoir pourquoi on le lit.